Au choix, vous pouvez cliquer sur la vidéo ci-contre et voir le film que j’avais fait à l’époque et qui est plutôt sympa. Vous êtes parti pour 59 minutes. Cette vidéo montre le voyage dans l’autre sens à partir de Hong-kong pour arriver à Pékin.
Cette vidéo est au format DVD (756 x 540). Suivant l’appareil sur lequel vous visualisez et notamment sur un écran HD, la qualité est un peu juste, je vous conseille de la regarder telle qu’elle.
Sinon vous pouvez suivre le voyage, ville par ville, une galerie par ville.
Voici la carte de nos différentes étapes.
Le voyage était organisé par l’Agence « Maison de la chine ». Au départ de Paris, et avec un très sympathique guide québécois, sinologue averti parlant français bien entendu, nous étions un groupe de 12 voyageurs. L’agence organisait quelques semaines avant le départ une réunion du groupe, si bien que nous nous connaissions tous quand nous nous sommes retrouvé à Roissy le 7 octobre 2004.
Je fais cette page en 2020, pendant le confinement. Juste pour info, il y a 16 ans, le tourisme s’ouvrait en Chine. Il avait été contrôlé drastiquement pendant de nombreuses années et surtout pendant la période Mao, tout le monde était ravi de découvrir l’empire du milieu.
Concernant la technique photo, tout est fait en argentique avec un Canon eos 30, pellicule Ektachrome 135, 200 et 400 Iso. Ensuite, scan en 2400 dpi et developpement photoshop. Les galeries sont faites avec Ligtroom. Le film vidéo est monté avec Pinnacle studio 18 en 2006.
On fait quelques pas dans les grandes avenues de Pékin, pour arriver sur la place Tien-an-Men. Relève de la garde nationale, et cérémonie très protocolaire au drapeau. Nous allons ensuite nous transporter à 80 km sur le site Mutianyu pour une vue de la grande muraille. Une chance exceptionnelle, il n’y avait que peu de monde. J’ai quelques photos avec une muraille déserte. Nous revenons par l’allée des empereurs Ming.
Nous consacrons une matinée complète dans la citée interdite avec ses innombrables salles, là encore une foule très supportable. Nous terminons par la colline au Charbon. Puis nous nous transportons vers le palais d’été où le soleil était de la partie.
Un troisième jour, pour s’imprégner un peu plus de la ville, visite du magnifique temple du ciel, puis retour en cyclo-pousse. Le soir on croise Chirac à l’hôtel puis on termine par un diner de canard laqué et un spectacle à l’Opéra de Pékin.
Cette étape nous conduit de Pékin à Luoyang.
Nous visitons le monastère de Shaolin, là ou les jeunes se forment au Kungfu, fameux art martial bien connu en occident grâce à Bruce Lee. Puis nous descendons dans la nécropole de Mixian qui abrite les sépulture des derniers empereurs Han.
Nous terminons par la visite de Longmen. C’est tout un pan de la montagne qui a été scuptée en d’innombrables niches. Dans chaque niche, des représentations de Bouddhas, certaines mesurent plus de 20 mètres de haut.
C’est une ville remarquable, avec ses remparts intacts, la tour de l’horloge, la tour de la cloche, et son musée exceptionel. L’armée de terre composée de 7000 soldats gardait la tombe de Qinshihuangdi. Elle fut découverte en 1974 par un paysan. Cette armée était destinée à protéger son empire dans l’au delà. Le musée de Xian est un des plus vaste et important musée avec celui de Shangaï.
Pour les touristes, un remarquable spectacle est à voir dans un des théâtre à Xian.
Dazu est une ville un peu mythique dans la mesure où c’est de cette ville qu’est partie la révolution de Mao. C’était donc un bastion révolutionnaire et une plaque commémorative le rappelle.
Cependant, depuis que la doctrine Mao a été abandonnée, voire bannie, la commémoration semble moins fervente.
Le site de la coline du nord, ou Beshan est une curiosité saisissante. La statuaire est Taoïste. Doctrine qui tend à orienter le peuple vers des pensées et attitudes civiques et raisonnables. Le culte Taoïste n’est pas en contradiction avec le bouddhisme.
En 2004, la partie principale du barrage était terminée, et donc le remplissage était en cours. Le niveau était déjà monté de 65 mètres et il en restait encore 85. Les gorges perdront donc de leur intérêt puisque l’impressionnant était dans cette profondeur. Mais pour nous, ce fût une super croisière. Le clou a été la remontée de la rivière Shennong. On est dans des petites barques et des hommes nous tirent avec des cordes, il n’y a pas plus de 50 cm de fond.
Ensuite nous passons l’écluse, il y a 7 niveaux, cela prend quelques heures et l’on découvre ce gigantesque barrage. Un mur de béton. Déjà 7 turbines étaient en actions, il y en aura 25 quad ce sera fini. Quels que soient les risques géologiques et environnementaux, il faut tirer son chapeau aux ingénieurs chinois. Si le barrage venait à céder, la ville de Wuhan à 80 km serai rasée et probablement aussi Shangaï à 500 km.
Quittant la croisière, nous reprenons la route pour cette immense ville de Wuhan. Tristement célèbre aujourd’hui à cause du coronavirus. En 2004 nous y avons visité la pagode de la cigogne jaune et aussi un musée extraordinaire où nous avons assisté à un étonnant concert de cloches.
Puis, un petit saut de puce en avion nous emmène à Shangaî capitale économique. Une tour de la télévision fierté de la ville permet de s’élever à 260 mètres et prendre la mesure de cette mégapole de près de 20 millions d’habitants.. Le musée de Shangaï qui venait d’être inauguré nous offre sur 7 étages un panorama de la Chine. A chaque étage une période de l’empire du milieu avec des objets exposés d’une grande beauté.
Nous repartons de Shangaï avec ce train haute vitesse qui nous emmene à l’aéroport en 15 minutes à 415 km/h.
Un pur moment de bonhneur.
On préfèrerait peut-être faire cette croisière en individuel, comme dans ces frêles embarcations que l’on croise, mais les circuits touristiques génèrent ce genre de bateaux qui se suivent à la queue leu leu. Mais ne boudons pas notre plaisir, tout notre groupe a apprécié ces quelques heures au milieu d’un paysage que l’on ne voit qu’en dessin ou dans les rêves.
Au terme de la croisière, on arrive à Hangshuo où l’on peut assister le soir à un super spectacle sur la rivière LI, mis en scène par un des plus grand réalisateur chinois.
Le lendemain retour vers Hong-Kong en traversant la campagne en pleine récolte du riz. Une autre vue de la chine rurale.
Ultime étape de notre périple, Hong-Kong est une mégalopole assez fantastique. On peut la voire de haut, car les hôtels sont presque tous d’immenses tours de 50 étages, mais on peut et on doit aussi flâner sur les bord de la baie. On regrette de ne plus voir ces jonques qui ont bercé notre imaginaire dans les aventures de Tintin ou de Rudyar Keepling. Il en reste une que j’ai réussi à saisir.
En traversant la baie, à une heure de bateau on peut aller voir Macao. Ancienne colonie portugaise redevenue chinoise, cette ville mythique est célèbre pour ses nombreux casinos et pour notre imaginaire d’aventures en extrême orient. Ce n’est pas Las Vegas mais tout de même il reste sept grands casinos, ouvert 24 h/24, où l’on n’a pas manqué d’aller claquer 3 ou 4 jetons.