En Thaïlande à Bangkok (2014)

Mégalopole de plus de 7 millions d’habitants, Bangkok est une plate-forme incontournable en Asie. On y passe souvent en escale vers d’autres pays, mais cette fois, nous nous y sommes arrêtés quelques jours.

Du Palais Royal, en passant par une traditionnelle ballade sur les canaux, puis de la ville moderne ultra trépidante jusqu’aux fameux marchés flottants (sous la pluie ), on en prend plein les yeux.

Magique Birmanie (2014)

Pêcheurs sur le Lac Inlé

Après 20 ans d’assignation à résidence, Ang Sang Suki, prix Nobel de la paix et figure emblématique de l’opposition est arrivée aux commandes (toutes relatives) de la Birmanie (Myanmar). C’est dans ce contexte d’ouverture au tourisme que nous avons fait ce voyage en 2014. Nous avions auparavant fait un petit tour au Laos, puis une petite semaine  à Bangkok, plate-forme incontournable en Asie du sud-est avant de sillonner la Birmanie.

Mandaley sur le fleuve Irrawadi, Mingun, les collines de Sagaing, la plaine de Bagan et ses milles pagodes, enfin cerise sur le gâteau, le lac Inlé et ses pécheurs. L’image est devenue touristique, mais sur place, on reste scotché à la magie du lac. Enfin sur le retour, une petite visite de Rangoon et la fameuse pagode Shwedagon.

Mystérieux Laos (2014)

En 2014, notre périple en Asie a commencé par le Laos, ensuite Bangkok et au final la Birmanie.

Tout le monde se souvient du fameux film « le roi et moi« . C’était au royaume du Siam, qui est donc aujourd’hui le Laos. C’est un pays pas très fréquenté, mais qui vaut le déplacement. Beaucoup de paysages fascinants et des habitants qui respirent la gentillesse et l’empathie. Des rives du Mékong aux Kongislands, du plateau des Bolovens aux temples Kmers, en passant par Luang-Prabang et la très célèbre procession des moines, le Laos, on vous recommande.

Polynésie – panorama (2011)

Quelques photos en survol.

Il faut 22 heures pour y arriver. C’est long, mais on oublie vite. Il y a souvent un petit déclic dans la tête quand on prononce le mot Tahiti. C’est un espèce de rêve et pourtant il ne manque pas d’autres plages paradisiaques. Il n’empêche, la Polynésie il faut la voir.

Tahiti

C’est la plus grande île de l’archipel de la Société. Ce n’est pas la plus paradisiaque, mais Papeete est incontournable, son marché, le trou du souffleur…

Moréa

C’est l’île sœur. A une heure en bateau, c’est la manière la plus agréable d’aborder Moréa. Des fleurs partout, aller nager avec les baleines et les raies, une aventure inoubliable…

Huainé

Un peu plus sauvage que Moréa, Huainé est surtout réputée pour la production des perles noires. Pour nous c’était le départ de la course Hawaiki nui vaa. Un marathon nautique fou, 125 km en trois étapes  : Huainé-Raiatea-Tara-Bora bora.

Bora bora

Réputée pour ses hôtels sur pilotis, tout est fait pour que le touriste réalise ses rêves. Fonds sous marins et coraux magnifiques, spectacles et danses polynésiennes émerveillement garanti, et l’arrivée haute en couleurs de la course de pirogues….

Rangiroa

Le paradis des plongeurs. Rangiroa est un atol. Dépaysement garanti. Une journée au lagon bleu, réputé comme étant un des plus beaux sites du monde et puis nager avec les requins : frissons garantis.

Hiva Oa – aux Marquises

Beaucoup plus sauvages que les iles de la Société, les Marquises montrent une Polynésie plus authentique, pleine de charme avec des habitants très accueillants. A Hiva Oa, les tombes de Gauguin avec sa « maison du jouir » et de Jacques Brel avec « jojo » son avion, sont incontournables.

Nuku Hiva – aux Marquises

C’est à partir de Nuku Hiva et grâce à ce cargo l‘Aranui que les Marquises sont ravitaillées une fois par mois, à partir de Tahiti. C’est un navire mi-cargo mi-croisière, une formidable croisière au plus près des Marquisiens et en décembre, le festival des îles Marquises est une compétition haute en couleurs locales.

 

 

 

 

Bali – Florès et Komodo – Java (2009)

Ce fût vraiment un fabuleux voyage.

BALI

Nous avions commencé cette année là, par une semaine à Bali avec un couple d’amis dans un fantastique hôtel dont seul Bali sait en faire la magie. Nous avions spécialement calé nos dates pour assister à une fête traditionnelle le « OGO-OGO ». Mais pour des raisons politiques, la fête avait été annulé deux jours avant, pour cause d’élections et de risque de troubles à l’ordre public. Les Balinais, qui avaient tout préparé ne l’entendaient pas de cette manière, et la fête a bien eu lieu. Il paraît que c’était un peu moins bien que d’habitude. Comme nous n’avions pas de point de comparaison, on a trouvé cela assez extraordinaire. Je ne vous en dis pas plus. Après cette nuit de folie, nous avons retrouvé la ferveur des processions à Bézake, et toujours la sérénité des rizières.

FLORES et KOMODO

Nous avons laissé nos amis coucouner entre piscine et massage et nous sommes partis un peu plus loin dans l’arc indonésien, nous rendre compte de visu si les dragons de Komodo appartiennent à la légende. Et bien, non, ils sont bien réels, très gros et assez menaçants. Avec un rangers du parc, on a pu les observer de très près. La suite de cette petite semaine à Florès fut un immersion complète en Robinson, ou en Kho-Lanta. Nous étions les 2 seuls touristes, dans un hôtel du bout du monde que l’on n’imagine que dans les romans de Keepling.

JAVA

En repassant par Bali, nous avons fait en voiture la côte ouest, une demie journée de Denpassar jusqu’au bac qui nous permet d’aborder l’île de Java. C’est avec Bornéo et les Célèbes, l’île capitale d’Indonésie, avec la plus grande ville Djakarta. Mais c’est surtout le berceau des plus grands volcans actifs d’Indonésie. Le Kawa Itgen, célèbre pour ses cueilleurs de souffre. Le Bromo toujours fumant et à éruption périodique minutée, le Mérapi, le Manitoba célèbre pour une des éruptions les plus violente du XXe siècle. Mais Java, c’est aussi le temple montagne de Borobudur, le site de Prabanan, Djodjakarta et le palais du sultan. Et pendant nos trois semaines à Java, la gentillesse et le sourire des Javanais sans oublier les rizières qui sont au moins au niveau de celles de Bali.

La Guadeloupe (2009)

Au marché de Pointe-à-Pitre.

J’ai une sœur qui s’est installée à Goyave sur Basse-Terre, il y a peut-être 30 ans, donc nous y sommes allés plusieurs fois, pour la route du rhum par exemple ou pour envoyer nos enfants aux tropiques voir si le soleil était plus brillant qu’à Orléans.

Pour cet épisode en 2009, je gardais la maison de ma sœur qui était partie en Chine. Seul et un peu désœuvré, j’ai pu faire toutes les photos que je voulais, en prenant mon temps – le bonheur du photographe, quoi ! –. Elles ne sont pas plus belles que d’autres, mais j’étais en liberté moins surveillée, donc je m’en souviens. Celà m’a permis de voir que les Guadeloupéens sont pour en finir des gens normaux et en tous cas pas aussi négatifs que l’on nous les présentent en métropole.

Musique : Luc Leandry, Punch créole.

L’île Maurice (2007)

C’était pour un anniversaire,  – nos 40 ans  de mariage.  Nous étions partis avec un couple d’amis, avec la ferme intention de ne faire que du farniente et de la plage. Mais on ne se corrige pas, nous avons tout de même fait le tour de l’île et rapporté quelques bons souvenirs. Saviez-vous que les Mauriciens sont les champions du monde pour la construction de maquettes de bateaux.

Maurice, c’est très pratique, 11 heures d’avion, pas de décalage horaire, vous quittez Paris à 10 heures du soir, et vous arrivez à 8 heures du matin pour le petit déj. et votre premier massage. Tout un programme à suivre sans modération. Mais pour la petite histoire, j’ai bien failli m’y noyer avec ce petit dériveur qui ne voulait pas virer de bord. Faut dire que le skippeur n’était pas au top.

Musique : Island in the sun par Harry Belafonte.
Photos faites avec un petit Sony de Poche

L’Égypte en Dahabié (2007)

Si vous avez cette chance de faire une croisière sur le Nil dans cette Dahabié, – grande Felouque à 2 voiles – et de naviguer à la seule force du vent, vous ne l’oublierez jamais. Fuyez si possible ces gros bateaux plein de touristes qui débarquent par centaines pour visiter les temples au pas de charge, et préférez votre équipage qui vous conduira tranquillement, vers les merveilles de la vallée des rois, la vallée des reines, Karnak, Louxor, Assouan dans les pas d’Aghata Christie, ou plus loin encore vers Abbou Simbel, sur les bords du Lac Nasser.

Nous y étions allés en 1969, et avions découvert le temple de Philae encore à sa place originelle, et à moitié sous les eaux, nous l’avons retrouvé 40 ans plus tard déplacé et reconstruit par les soins des équipes du Louvre et des finances de l’Unesco.

Un travail de titan, mais quel fabuleux résultat.

L’Égypte c’est à voir absolument
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Photos argentiques 24 x 36 scannées.

 

Fascinant Tibet (2006)

C’était en 2006, nous avions décidé un grand périple qui commençait par une dizaine de jours au Tibet, et ensuite 3 semaines dans le sud de la Chine dans la province du Yunan, à la découverte des minorités.

Pour un peu, cela se serait terminé en catastrophe voire plus, puisqu’à peine débarqué de l’avion, j’ai été pris par le mal d’altitude. J’ai résisté, car je n’avais aucune envie de rentrer, mais ce fût à mes risques et périls. J’ai donc vu le Tibet avec une bouteille d’oxygène sur le dos et dans un état de fatigue extrême.

couverture du DVD, 71 minutes.

Pour compléter la vision du Tibet, j’avais fait un films qui est resté caché dans mes archives. Comme on peut visionner des vidéos sur ce site de manière très correcte, si vous voulez le voir, cliquez sur la couverture du DVD. Il y a des séquences très intéressantes notamment des danses des minorités ethniques.

 

Zimbabwé – Les chutes Victoria (2005)

Il serait dommage quand on vient en Afrique du sud, de ne pas faire un détour par le Zimbabwé pour voir les impressionnantes chûtes Victoria découvertes par Livingstone en l’an de grâce 1855 Après les chûtes d’Iguaçu au Brésil, ce sont probablement les plus spectaculaires. Le Zambèze qui se précipite dans cette faille d’une hauteur de 80 mètres est impressionnant. Mais le Zambèze c’est aussi l’entrée dans la jungle, avec la baignade des éléphants. Ils sont sauvages certes, mais la balade est organisée en bateau à partir de l’hôtel. C’est tout un spectacle à la tombée du jour qu’il ne faut surtout pas rater.

L’afrique du Sud (2005)

L’Afrique du Sud, c’est direct, pas de décalage horaire, 11 h d’avion tout de même et on atterrit à Cap Town, Le Cap en Français. Nous avons fait près de 6 000 km avec un petit groupe de voyageurs (12) dans un petit bus avec un super chauffeur et un guide français, (ou plutôt un expert comptable Belge, tombé amoureux de ce pays). Il nous a fait visiter son pays d’adoption avec une gentillesse et une compétence dont on se souvient encore. Et en plus, il avait de l’humour – peut-être Belge – en tous cas on a fait un voyage extraordinaire.

L’Afrique du sud, je vous recommande. On y découvre la longue guerre des Boers contre les autochtones et un pays magnifique, au climat tempéré super agréable avec du bon vin.  Grâce à quelques villages ethniques reconstitués, on a pu se rendre compte des us et coutumes des tribus en voie de disparition comme les Zoulous.

Entre la tranquille ville du Cap et les faubourgs dangereux de Johannesburg, ou de Durban, on peut se faire une idée à Soweto de la lutte contre l’apartheid, qui avec certes quelques heurts n’en a pas moins été mené pacifiquement par ce grand homme que fût Nelson Mandela.

Le Cambodge (2003)

A la croisée des chemins des guerres d’Indochine, le Cambodge a particulièrement souffert de la dictature des Khmers rouges. Dirigé en zig-zag par Norodon Sihanouk, entre la Chine de Mao, le Vietnam d’ho Chi Min, et l’Occident, le Cambodge tente de sortir la tête de l’eau.

Il reste heureusement un joyau : le site d’Ankor Vat. Un travail considérable reste à faire pour restaurer ces vestiges de la civilisation Khmer. Français, Chinois, Japonais et autres nations se côtoient et y travaillent au gré des subventions, mais le risque viendra hélas de la sur-fréquentation touristique, qu’il faudra bien maîtriser, au grand désespoir des cambodgiens qui attendent du tourisme un peu de mieux vivre.

Le Vietnam (2003)

En voyageant en Asie du sud-est, il n’est pas péjoratif de dire que les Chinois sont un peu austères. Mais quand vous entrez au Vietnam,  les vietnamiens ont ceci de particulier : leur sourire. Peut-être que notre passé colonial en Indochine fait que nous ne sommes pas vraiment détestés.

Ceci étant dit, un voyage au Vietnam est très facile, et en faire le grand tour, en partant des minorités ethniques du Nord à Sapa, jusqu’aux marchés flottants de Canto, et au gré du Mékong, l’un des plus grand fleuve d’Asie est une formidable expérience. Mais surtout n’oubliez pas une petite croisière de 2 jours dans la baie d’Halong, vous le regretteriez.

L’Australie (2002)

Immense. Grand comme 8 fois la France, il faut, soit y rester 6 mois si on veut faire le tour, ou alors y revenir plusieurs fois. Nous avons fait la côte Est, en Motor-home 3500 km de Sydney à Cairns, nous avons vu les baleines à Fraser Island et la barrière de corail, nous avons passé une journée sur un atol déposé en hydravion, vu Darwin et Kakadu dans les territoires du nord, et croisé quelques aborigènes dans l’outback, à Uluru et Olga, ces fabuleux rochers sortis de nulle part.

Bali, l’île des dieux (2002-2004)

On a tous rêvé de Bali.  C’est une exception que cette île indouiste dans une Indonésie profondément musulmane. Aucune tension sur ce sujet, il faut dire que les Balinais ont le sourire dans le sang, et une gentillesse de légende que nous avons testée et que l’on confirme.

Singapour (2002)

Singapour est une plaque tournante en Asie du sud-est. On y passe forcement en escale et souvent on ne s’y arrête pas. Hors de la grande ville et de ses constructions improbables (stade sur l’eau, circuit automobile, grande roue impressionnante), allez voir le Parc aux orchidées, vous n’en verrez nulle part autant et aussi diverses – carrément bluffant. Ne manquez pas non plus l’aquarium, et Semtosa (sous le soleil ou sous la flotte) avec un joli son et lumière.

Le Pérou (1997)

Par avion, on arrive généralement au  Pérou par Lima. C’est une ville un peu grise et poussiéreuse – il n’avait pas plu depuis 7 ans. La proximité de la mer suffit pour un peu d’humidité. L’épisode du sentier lumineux venait de se terminer et donc nous sommes allés sur les traces des Incas.

D’Aréquipa, où nous avons croisé sur l’aéroport le président de l’époque – Fujimori – nous sommes allés à Puno, naviguer quelques heures sur le lac Titicaca au contact des indiens Houros. Pour revenir, nous avons passé une journée dans le train de l’altiplano avec le folklore des trains du bout du monde, pour enfin arriver fatigués mais heureux à Cusco l’ex-capitale de l’empire Inca. La conclusion fût la visite du Machu-Pichu, cette fameuse citée redécouverte en 1912, qui lorsque vous la contemplez impressionne fortement.

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Négatifs argentiques scannés

La Louisiane (1992)

Une bonne semaine en Louisiane sur les traces de nos ancêtres. On ne les a pas beaucoup croisés, ils se sont américanisés. Nous habitions Orléans en 1992, quoi de plus naturel donc que d’aller voir la Nouvelle-Orléans. L’ouragan Catrina, n’avait pas encore dévasté la ville et nous avons pu faire la ballade en bateau à roues sur le Mississipi, voir les bayous et rêver dans les grandes propriétés sudistes au destin de Scarlett O’Hara l’héroïne de « Autant en emporte le vent ».

Mais c’est surtout dans le quartier Français sur Bourbon-Street que l’on peut plonger au cœur du Jazz traditionnel, cher à nos oreilles depuis que des Sidney Bechet, Louis Armstrong, Kid Ory et bien d’autres nous aient transmis leur message. N’oublions pas que le Rythm and Blues de La Nouvelle-Orléans ou de Memphis est à l’origine du Rock and Roll, dont Elvis Presley fut le premier interprète blanc américain.

On ne peut pas non plus ignorer la musique Cajin, ni la cuisine de Louisiane particulièrement parfumée mais quelquefois assez relevée.

Le Brésil (1976)

Rio – La baie vue du Corcovado

Je publie mes photos de l’époque, et du carnaval de Rio 1976, avec toujours un petit pincement au cœur. Je conserve en effet, et je ne sais pas trop pourquoi un souvenir émerveillé du Brésil. il y a 42 ans, le carnaval était encore dans la rue, le « Sambodrôme » n’était pas encore construit et je me souviens de ces 3 jours sans dormir à regarder ce féérique défilé des écoles de samba dans une ambiance qu’il est impossible de décrire. Allez-y avant de mourir, c’est mon meilleur conseil et ne craignez pas ce qui est dit dans la presse sur l’insécurité : ce sont les bétises médiatiques habituelles hélas.

Mais Rio c’est aussi ces immenses plages , Copacabana, Ipanéma, Leblong, Botafogo, … l’ambiance foot à Maracaña, et aussi les plus belles fesses du mondes, moulées dans des pantalons de toutes les couleurs, – certes j’étais accompagné, mais on a des yeux pour voir et aujourd’hui pour fantasmer.

Et puis… Uro Preto la ville de l’or et les plus belles chûtes du monde Iguashu, à la frontière de l’Argentine et du Paraguay.

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Musique : Baden-Powell – ouverture Afro-Brasileiras- Album de Rio à Paris.
Photos argentiques faites avec un Hasselblad.